Soin Massage Magnétisme

extrait du livre joe vitale Ho'oponopono

Le 21/10/05, j'ai finalement eu ma première conversation avec le Dr Hew Len.[...] Je lui ai demandé de me raconter l'histoire complète de son travail de thérapeute.

Il m'a expliqué qu'il a travaillé à l'hôpital de l'Etat d'Hawaï durant 3 ans. L'aile où étaient gardés les malades mentaux criminels était dangereuse. Les psychologues n'y demeuraient qu'un mois. Essoufflés, les employés tombaient malades ou ils démissionnaient tout simplement. Les gens qui se rendaient dans cette aile marchaient dos au mur de peur d'être attaqués par un patient. Ce n'était vraiment pas un endroit agréable pour vivre, travailler ou à visiter.

Le Dr Hew Len m'a raconté qu'il n'a jamais rencontré les patients dans un but professionnel. Il n'a jamais eu de consultation avec eux. Il a accepté de jeter un oeil à leur dossier. Pendant qu'il les regardait, il en a profité pour travailler sur lui. Simultanément, les patients ont commencé à guérir.

Cela est devenu de plus en plus fascinant quand j'ai appris ceci :

« Après quelques mois, les patients qui étaient enchaînés ont reçu la permission de marcher librement », m'a dit le Dr Hew Len. Ceux à qui on administrait une forte dose de médicaments ont eu droit à une réduction des doses. Et ceux qui étaient considérés comme n'ayant aucune chance d'être libérés ont obtenu leur congé. »

J'étais impressionné.

Il ajoute : « En plus, le personnel a commencé à apprécier son travail. L'absentéisme et le renouvellement de personnel ont cessé. Nous avons même fini par avoir un surplus d'employés, car les patients obtenaient leur congé et le personnel s'empressait de venir travailler. Aujourd'hui, l'aile est fermée. »

C'est là que je me devais de poser la question à un million de dollars : qu'est-ce que vous avez fait comme travail sur vous qui puisse faire changer ces gens ?

« J'ai simplement nettoyé la partie de moi que j'avais en commun avec eux », m'a-t-il répondu.

Quoi ? Je n'y comprenais rien.

Le Dr Hew Len m'a ensuite expliqué que la responsabilité entière de notre vie signifie que « tout » ce qu'il y a dans notre vie – précisément parce que c'est dans notre vie – est notre responsabilité. Littéralement parlant, cela veut dire que le monde entier est votre propre création.

Ouf ! C'est difficile à avaler. Être responsable de ce que je dis et de ce que je fais est une chose. Être responsable de ce que tout le monde dans ma vie fait ou dit en est une autre.

En fait, la vérité signifie ceci : Si nous endossons la responsabilité complète de notre vie, alors tout ce que vous voyons, entendons, goûtons, touchons ou expérimentons est notre responsabilité parce que c'est notre vie.

Alors, cela signifie que les terroristes, le président des Etats-Unis, l'économie – tout ce que nous expérimentons et n'aimons pas – sont là pour nous aider à guérir.

D'une certaine manière, rien n'existe sauf à titre de projection de notre intérieur. Le problème ne provient pas des autres. Il provient de nous. Ainsi, pour les changer, il est nécessaire de nous changer nous-mêmes. Je sais que c'est difficile à comprendre, encore plus à accepter ou à vivre vraiment. Le blâme est de loin plus facile à faire que de prendre la responsabilité entière.

Toutefois, en jasant avec le Dr Hew Len, je commençais à réaliser que la guérison pour lui ou par Ho'oponopono signifie l'amour de soi. Si nous voulons nous améliorer, il est nécessaire de guérir notre vie. Si nous voulons guérir tout le monde – y compris un malade mental criminel – nous le faisons en nous guérissant nous-mêmes. J'ai demandé au Dr Hew Len comment il était arrivé à se guérir lui-même. Que faisait-il exactement quand il étudiait le dossier de ses patients ? « Je n'arrêtais pas de répéter : Je suis désolé, je t'aime, encore et encore », m'expliqua-t-il.

C'est tout ? « C'est tout ».

Il s'avère que s'aimer soi-même est la manière la plus élevée de s'améliorer. Et lorsque nous nous améliorons, nous améliorons notre monde.

Peu importe ce qui s'est passé à l'hôpital durant le temps où le Dr Hew Len y travaillait, il se tournait vers la Divinité et il demandait d'en être libéré. Il faisait toujours confiance. Et cela fonctionnait en tout temps. Le Dr Hew Len se demandait alors : « Qu'est-ce qui se passe en moi qui a pu causer ce problème et comment puis-je le rectifier en moi ? » Apparemment, cette méthode de guérison de l'intérieur vers l'extérieur est l'Identité de Soi Ho'oponopono. Il y a une version plus ancienne de cette méthode qui était fortement influencée par les missionnaires hawaïens. Elle requérait un intervenant qui aidait les gens à guérir leurs problèmes en les exprimant. Quand les gens arrivent à couper le cordon qui les relie au problème, le problème disparaît. Cependant, la méthode Identité de Soi Ho'oponopono ne nécessite pas d'intervenant. Tout se passe à l'intérieur de soi. [...]

[...]

Le Dr Hew Len n'avait pas encore de matériel sur sa méthode. Je lui ai offert de l'aide à écrire un livre mais il ne semblait pas intéressé. Tout ce qu'il y avait sur le sujet, c'est une vieille vidéo que j'ai commandée. Il m'a aussi recommandé de lire le livre The User Illusion de Tor Norretranders.

Le livre affirme que notre esprit conscient ne sait absolument pas ce qui se passe.

Norretranders écrit : « Chaque seconde, des millions de parcelles d'informations affluent vers nos sens. Toutefois, notre conscience ne peut traiter que 40 parcelles par seconde – au plus. Des millions et des millions de parcelles sont condensées dans une expérience consciente pour n'en utiliser que très peu. »

Si je comprends bien les dires du Dr Hew Len, nous n'avons absolument pas conscience de ce qui se passe dans un moment précis ; tout ce que nous pouvons faire, c'est tourner la page et faire confiance. Tout est question d'être 100% responsables de tout ce qui arrive dans notre vie : vraiment tout. Il dit que son travail consiste à faire le ménage en lui. En même temps qu'il se nettoie, le monde aussi devient plus propre parce qu'il est le monde. Tout ce qui est extérieur à lui n'est qu'une projection, une illusion.

Cela ressemble un peu aux propos jungiens qui disent que l'extérieur que nous voyons est la part d'ombre qui nous habite, mais le Dr Hew Len va bien au-delà. De son point de vue, il semble plutôt reconnaître que tout ce qui existe est un miroir de nous-mêmes ; il dit également qu'il nous appartient de réparer tout ce que nous vivons comme expérience en allant à l'intérieur de nous pour nous brancher à la Divinité. Selon lui, la seule manière de pouvoir réparer ce qui se manifeste à l'extérieur est de dire « Je t'aime » à la Divinité, qui peut aussi être appelé Dieu, la Vie, l'Univers ou tout autre appellation qui possède une vibration collective élevée. [...]

 

(Afin de mieux comprendre les résultats obtenus par le Dr Hew Len à l'hôpital psychiatrique, Joe Vitale prit de nouveau contact avec ce dernier....)

Extrait :

[...] Je n'avais toujours pas obtenu toute l'histoire à propos de son travail à l'asile.

Une bonne journée, je lui ai encore demandé : « Vous n'avez jamais rencontré les patients ? »

« Jamais. Je les croisais dans le corridor, mais je ne les ai jamais reçus dans mon bureau en tant que patients », a-t-il dit. Une fois, j'ai rencontré l'un d'eux et il m'a dit : « Je pourrais vous tuer vous savez ». Je lui ai répondu : « Je crois aussi que vous pourriez faire un excellent travail ».

Le Dr Hew Len a poursuivi en disant : « Quand j'ai commencé à l'hôpital de l'Etat où l'on s'occupait des malades mentaux criminels, nous avions 3 ou 4 agressions majeures entre les patients par jour. Il pouvait y avoir jusqu'à 30 patients à la fois qui s'assaillaient. Les gens étaient enchaînés, mis en isolement ou confinés dans une salle. Les médecins et les infirmiers marchaient le dos contre les murs de peur d'être attaqués. Après seulement quelques mois de nettoyage, nous avons observé une grande amélioration : il n'y avait plus d'enchaînement, plus d'isolement et les gens pouvaient aller et venir librement et faire certaines tâches ou pratiquer des sports ».

Mais qu'avait-il bien pu faire exactement pour que s'amorce cette transformation ?

« J'ai dû prendre la responsabilité entière d'avoir moi-même manifesté ce problème à l'extérieur de moi, a-t-il dit. Je devais nettoyer mes propres pensées toxiques et les remplacer par de l'amour. Il n'y avait rien de problématique chez les patients. L'erreur était en moi. »

Comme l'expliquait le Dr Hew Len, les patients et même l'aile complète ne se sentaient pas aimés. Alors, il s'est mis à aimer tout ce qui l'entourait.

« J'ai vu que les murs avaient besoin d'être repeints, m'a-t-il dit. Mais aucune peinture neuve n'adhérait aux murs. Elle pelait sur-le-champ. Ainsi, j'ai simplement dit aux murs que je les aimais. Voilà qu'un jour quelqu'un a décidé de les repeindre et la peinture y a finalement adhéré ».

Pour le moins qu'on puisse dire, cela semble étrange, mais avec lui, j'étais habitué à ce genre de discours. Puis, j'ai dû finalement me résoudre à lui poser la question qui me dérangeait le plus.

Est-ce que tous les patients ont été libérés ?

« Deux d'entre eux ne l'ont jamais été a-t-il répondu. Ils ont tous les deux été transférés ailleurs. Par contre, l'aile toute entière a été guérie. »

Puis, il a ajouté quelque chose qui m'a réellement fait comprendre la puissance de ce qu'il avait fait.

Si tu veux savoir comment cela se passait à cette époque, écris à Omaka-O-Kala Hamaguchi. Elle était travailleuse sociale quand j'y ai travaillé.

Alors je lui ai écrit et elle m'a répondu ce qui suit :

Cher Joe,

Je vous remercie de m'offrir cette possibilité. Prenez note que cette lettre est écrite en collaboration avec Emory Lance Oliveira qui a également travaillé au département avec le Dr Hew Len à titre de travailleuse sociale.

C'est moi qui ai postulé pour cet emploi nouvellement offert au département de médecine légale de l'asile d'Hawaï. Ce département était appelé Unité fermée sous sécurité intensive (UFSI). Il logeait des patients en détention qui avaient commis à plusieurs reprises un des crimes haineux ci-après mentionnés ou une combinaison de certains d'entre eux : des meurtres, des enlèvements, des agressions, des viols, des vols, des agressions sexuelles. Ils étaient également diagnostiqués comme ayant possiblement de graves désordres mentaux.

Certains de ces patients n'avaient pu être accusés au criminel pour des motifs d'aliénation mentale, alors ils devaient être détenus à l'asile. D'autres étaient des psychotiques sévères qui avaient besoin d'être soignés et, enfin, d'autres s'y trouvaient pour subir des examens et une évaluation afin de déterminer leur capacité à subir un procès (c'est-à-dire la capacité de comprendre les accusations portées contre eux et à pouvoir se défendre eux-mêmes). Quelques-uns étaient schizophrènes, d'autres bipolaires ou retardés mentalement alors que d'autres avaient reçu un diagnostic de psychopathe ou de sociopathe. Il y avait également ceux qui tentaient de convaincre la Cour qu'ils étaient des êtres supérieurs aux autres.

Ils étaient tous enfermés au département jour et nuit et ils ne pouvaient sortir que s'ils étaient menottés aux poignets, aux pieds et escortés pour un rdv médical ou une convocation à la Cour. Ils étaient en isolement la majeure partie de la journée, dans une salle verrouillée sans aucune fenêtre avec des murs et un plafond en béton et une salle de bain verrouillée. La plupart d'entre eux avaient de puissantes ordonnances de médicaments. Les activités étaient très rares.

Les « incidents » faisaient partie de la réalité quotidienne – des patients attaquaient le personnel ou attaquaient d'autres patients, s'agressaient entre eux ou tentaient de s'échapper. Les  « incidents » parmi le personnel étaient aussi problématique – les employés manipulaeint les patients ; il y avait des problèmes de drogues, de congés maladie, de travail compulsif, de querelles entre employés ; de perpétuelles rotations chez les psychologues, les psychiatres et le personnel administratif ; il y avait des problèmes de plomberie et d'électricité, et cela se produisait encore et encore. Cet endroit était réellement un lieu violent, instable, déprimant et hostile. Même les plantes ne parvenaient pas à croître dans ce lieu.

Jamais personne ne s'était attendu à ce que les choses changent réellement, même après la relocalisation des locaux dans une aile de récréation clôturée.

Alors, quand un autre psychologue s'est pointé, il était facile de supposer qu'à son tour il tenterait de faire bouger les choses, s'attaquerait à mettre en pratique les règles de l'art dans le domaine, puis qu'il quitterait aussi vite qu'il était arrivé – la même rengaine quoi !

Cependant, cette fois, il s'agissait du Dr Hew Len qui, mis à part d'être pas mal sympathique, avait plutôt l'air de faire trois fois rien. Il n'a pas fait d'évaluation, d'examen ou de diagnostic ; il n'a prescrit aucun examen psychologique. Il arrivait souvent en retard et il ne participait pas aux réunions de spécialistes pour discuter des dossiers des patients ni ne contribuait à mettre à jour les dossiers des patients. A la place, il pratiquait sa méthode étrange d'Identité de Soi Ho'oponopono, afin de prendre la responsabilité à 100% de son être, tout cela en regardant seulement en lui pour pouvoir enlever les énergies négatives indésirées – la même rengaine.

Le plus étrange dans tout cela était de constater que ce psychologue avait toujours l'air à l'aise et qu'il semblait même réellement s'amuser. Il riait beaucoup, il avait du plaisir avec les patients et le personnel et il avait l'air d'apprécier sincèrement ce qu'il faisait. En retour, tout le monde semblait l'aimer et l'apprécier aussi, même s'il n'avait pas l'air de travailler fort.

Puis, les choses ont commencé à changer. Les salles d'isolement ont commencé à être inutilisées ; les patients devenaient de plus en plus responsables de leurs propres besoins et de leurs affaires ; ils ont commencé à s'impliquer dans la planification et l'implantation de programmes et de projets qui les concernaient. Le taux de médicamentation a également diminué et on a commencé à permettre aux patients de quitter le département sans restriction.

Le département s'est animé – il est devenu plus calme, plus lumineux, plus sécuritaire, plus propre, plus actif et amusant et plus productif. Les plantes se sont mises à pousser, les problèmes de plomberie ont pratiquement disparus, les incidents violents sont devenus rares au département et les employés semblaient être plus en harmonie, plus détendus et plus enthousiastes. Les problèmes de surplus d'employés et de suppression de poste ont remplacé ceux de congés de maladie et de manque d'effectifs.

Il y a deux événements précis qui m'ont marqué :

Il y avait un patient paranoïaque, victime de psychose, avec un historique de violence important qui avait blessé plusieurs personnes autant à l'hôpital qu'à l'extérieur et qui avait vécu de multiples entrées à l'hôpital. Il avait été admis au UFSI parce qu'il avait commis un meurtre. J'en avais une peur bleue. Les cheveux sur ma nuque se dressaient chaque fois qu'il était près de moi.

Un an ou deux après que soit arrivé le Dr Hew Len, j'ai aperçu ce patient marcher dans ma direction avec une escorte mais sans être menotté et à ma grande surprise les cheveux sur ma nuque ne se sont pas dressés comme auparavant. C'est comme si j'observais les choses sans jugement, même au moment où nous nous sommes croisés. Ce n'était pas ma façon habituelle de réagir. En fait, j'ai remarqué qu'il avait l'air calme. Je ne travaillais plus à ce département à ce moment-là, mais il me fallait découvrir ce qui s'y était produit. J'ai appris qu'il n'était plus en isolement et menotté depuis un moment et la seule explication qu'on m'a donné à ce sujet est que quelques employés ont pratiqué les enseignements d'Ho'oponopono que le Dr Hew Len leur avait partagé.

L'autre événement s'est produit alors que j'étais en train de regarder les nouvelles à la télé. Je prenais alors une journée de ressourcement pour me reposer du travail et relaxer un brin. On y parlait de la comparution d'un patient de l'Unité fermée sous sécurité intensive (UFSI) qui avait attenté à la pudeur d'une fillette de 3 ou 4 ans et qui l'avait tuée par la suite. Il a été hospitalisé après avoir été jugé inapte à subir un procès. Il a été examiné et évalué par de nombreux psychiatres et psychologues, lesquels ont émis une batterie de diagnostics qui allaient probablement servir à l'acquitter pour des raisons d'aliénation mentale. Ainsi, il n'aurait pas à aller en prison ; il serait probablement assigné dans l'aile la moins contraignante de l'asile avec une possibilité de libération conditionnelle.

Le Dr Hew Len avait déjà dialogué avec ce patient et, un beau jour, ce dernier a demandé au Dr Hew Len de lui enseigner le procédé ISH ; on raconte qu'en bon ancien officier de la marine qu'il était, il le pratiquait de manière constante avec beaucoup de persévérance. Voilà que ce jour-là, à la télévision, il venait d'être jugé apte à subir son procès et la Cour venait de déterminer la date de ce procès.

Alors que la plupart des autres patients et leurs avocats auraient choisi et choisiront d'ailleurs probablement toujours la défense d'aliénation mentale, ce patient, quant à lui, n'avait pas opté pour cette voie. Le jour précédent sa comparution, il a renvoyé son avocat. Et le lendemain, il s'est avancé vers le juge et il a affirmé avec humilité et regret : « Je suis responsable et je suis désolé ». Personne ne s'attendait à cela. Le juge a mis un peu de temps à réaliser ce qui venait de se passer.

A deux ou trois reprises, j'ai joué au tennis avec le Dr Hew Len et cet homme. Bien que ce patient ait été poli et courtois, j'avais des jugements. Cependant, ce jour-là, devant mon téléviseur, je n'éprouvais que de la tendresse et de l'amour pour lui et j'ai senti en même temps tout un revirement dans cette salle d'audience. La voix du juge et des avocats s'est adoucie. Les gens qui l'entouraient semblaient le regarder avec des sourires tendres. C'était vraiment un moment intense.

Alors, une bonne journée, après une partie de tennis, lorsque le Dr Hew Len a demandé si quelques-uns d'entres nous aimeraient apprendre ce fameux Ho'oponopono, j'ai sauté sur l'occasion, attendant impatiemment qu'il finisse cette partie de tennis pour commencer la formation. Depuis, il s'est écoulé près de vingt ans et j'ai encore beaucoup de respect pour avoir appris que c'était la Divinité qui agissait à travers le Dr Hew Len lors de son passage à l'hôpital de l'Etat d'Hawaï. Je suis éternellement reconnaissante envers le Dr Hew Len et envers l'étrange méthode qu'il nous a transmise.

Au fait, au cas où vous vous demanderiez ce qui s'est passé avec ce patient, il a été déclaré coupable, mais il a en quelque sorte été récompensé par le juge qui a accédé à sa demande de purger sa peine dans une prison fédérale située dans l'Etat où il résidait afin qu'il puisse ainsi se rapprocher de sa femme et de ses enfants.

Malgré les vingt ans qui se sont écoulés, ce matin, j'ai reçu un appel de la secrétaire qui travaillait à ce moment-là au département. Elle souhaitait me demander si le Dr Hew Len pouvait bientôt être disponible pour venir rencontrer les employés de l'époque, lesquels sont pratiquement tous à la retraite. La rencontre est prévue dans quelques semaines. Qui sait ce qui va en ressortir ? Mes antennes sont bien en place pour capter d'autres histoires.

Paix,

O. H.

 

Voilà comment cela s'est passé. Le Dr Hew Len a bel et bien accompli un miracle dans cet hôpital. En pratiquant l'amour et le pardon, il a transformé les gens qui n'avaient plus aucun espoir et qui, dans bien des cas, avaient été rejetés par la société.

C'est cela le pouvoir de l'amour.

[...]

Comme je l'ai mentionné précédemment dans le livre, j'ai écrit un autre article intitulé « Le thérapeute le plus étonnant du monde » et je l'ai envoyé sur mon blog et mon site internet.

Il a été reproduit dans le livre de David Riklan, 101 Great Ways to Improve Your Life ». Il est devenu l'article le plus largement diffusé et discuté que j'ai écrit dans ma vie. Les gens l'ont fait circuler dans leur bulletin d'information, l'ont transféré à leurs amis, l'ont envoyé à leur liste de courriels personnels et à leurs courriels d'affaires. Apparemment, son message a inspiré les gens. C'est d'ailleurs cet article qui a attiré l'attention de mon éditeur et qui m'a ensuite amené à écrire ce livre pour vous.

Toutefois, l'article n'a pas suscité l'assentiment général. Quelques personnes ne croyaient pas que quiconque, même un psychologue, puisse guérir des malades mentaux criminels enfermés dans un asile. L'une d'elles a écrit au Dr Hew Len pour lui demander une preuve. Cette personne désirait connaître les faits entourant cette expérience du Dr Hew Len à l'asile. J'en conviens, la vérité doit être révélée.

Alors, voici la réponse détaillée que le Dr Hew Len lui a offerte :

L'histoire, comme bien des histoires qui circulent, a besoin d'être clarifiée.

Il est vrai que :

 

  1. J'ai travaillé pendant plusieurs années à l'hôpital de l'état d'Hawaï, une unité psychiatrique gérée par le département de la santé de l'état d'Hawaï, comme psychologue rémunéré.

  2. De 1984 à 1987, j'y ai travaillé en psychologie, à raison de 20 h par semaine dans l'unité sous haute surveillance dans laquelle on gardait des patients masculins qui avaient commis des actes criminels tels que des meurtres, des enlèvements, de la consommation de drogue, des agressions et des voies de faits contre la personne ou contre la propriété d'autrui.

  3. En 1984, quand je suis entré à l'unité sous haute surveillance comme psychologue salarié, toutes les chambres d'isolement étaient occupées par des patients violents.

  4. Chaque jour, plusieurs patients devaient être attachés aux chevilles et aux poignets par des menottes en métal afin de prévenir la violence envers les autres.

  5. Dans cette unité, la violence entre les patients ou entre les patients et le personnel était courante.

  6. Les patients n'étaient pas impliqués personnellement dans les soins qu'on leur prodiguait ou dans leur réhabilitation.

  7. Il n'y avait aucune activité ou travail de réhabilitation interne.

  8. Il n'y avait aucune activité d'animation, aucune récréation ni aucun travail offert à l'extérieur de l'unité.

  9. Les visites par les familles des patients étaient extrêmement rares dans cette unité.

  10. Aucun patient ne pouvait sortir de l'unité sous haute surveillance sans la permission écrite d'un psychiatre et sans être menotté aux chevilles et aux poignets.

  11. Le coût pour l'hébergement d'un patient typique dans cette unité s'additionnait avec les années et il en coûtait, je crois, autour de 30000 $ par année.

  12. Les départs d'employés pour cause de maladie étaient extrêmement élevés sur cette aile.

  13. L'environnement physique était terne et quelque peu délabré.

  14. Le personnel de l'unité était composé de personnes fondamentalement merveilleuses et bienveillantes.

  15. Ce que je viens de décrire est probablement caractéristique de la plupart des unités psychiatriques au pays.

Quand j'ai quitté l'unité et les bâtiments en 1987 :

 

  1. Les chambres d'isolement n'étaient plus jamais utilisées.

  1. Plus personne n'avait recours aux menottes aux poignets et aux chevilles non plus.

  2. Les actes de violence étaient extrêmement rares, et lorsqu'il y en avait, ils provenaient majoritairement des nouveaux patients.

  3. Les patients étaient responsables de leurs propres soins, incluant l'organisation de leur hébergement, le travail, et les services juridiques nécessaires avant de quitter l'unité et les bâtiments.

  4. Des activités extérieures telles que le jogging et le tennis ont été mises en place sans avoir recours à l'approbation du psychiatre ou sans l'utilisation des menottes aux poignets et aux chevilles.

  5. Des activités de travail ont débuté, comme un lave-auto, sans avoir l'approbation du psychiatre et sans utiliser les menottes aux poignets et aux chevilles.

  6. D'autres activités de travail à l'unité consistaient à cuisiner des biscuits et à polir des souliers.

  7. Les familles des patients ont commencé à venir les visiter.

  8. Les congés de maladie chez le personnel ne constituaient plus un problème chronique.

  9. L'environnement de l'unité s'est vraiment amélioré grâce à des travaux de peinture et d'entretien, mais surtout parce que les gens en prenaient soin.

  10. Les membres du personnel de l'unité étaient plus enclins à soutenir les patients afin qu'ils soient 100% responsables d'eux-mêmes.

  11. De l'entrée au départ de l'hôpital, le séjour des patients a été grandement écourté, passant de quelques années à quelques mois.

  12. La qualité de vie tant chez les patients que chez le personnel s'est accrue considérablement, passant d'un climat de surveillance à un climat familial où les gens prenaient soin les uns des autres.

 

A titre de psychologue de l'établissement, qu'est-ce que j'ai apporté comme contribution ? J'ai appliqué l'Identité de Soi Ho'oponopono, un procédé de repentance, de pardon et de transmutation des problèmes qui se déroulait en moi consciemment ou inconsciemment avant, pendant et après chacun de mes passages à l'unité.

Je n'ai fait aucune thérapie ni consultation avec les patients de cette unité.

Je n'ai participé à aucune rencontre des employés pour étudier les dossiers des patients.

Comme psychologue de l'établissement, j'ai personnellement pris la responsabilité à 100% de nettoyer ce qui se trouvait en moi et qui m'occasionnait des problèmes. Je suis la création du « Je suis », comme toute personne et toute chose. Ce qui est imparfait, c'est la saloperie, la mémoire qui réagit et qui rejoue sous forme de jugement, de ressentiment, de colère, d'irritation et Dieu seul sait quelle autre partie de m...e peut être transportée par l'âme.

Dr Hew Len.

 

Source : extraits de zéro limite de Joe Vitale (Ed. Le dauphin blanc).

 



Comment pratiquer le Ho'oponopono Auto-Identité

Vous comprendrez ici pourquoi l'intellect ne dispose pas des ressources pour résoudre les problèmes, il peut seulement les manoeuvrer, les diriger. Mais manoeuvrer, diriger, ne résout pas les problèmes. En faisant Ho'oponopono vous demandez à Dieu, à la Divinité, de nettoyer, et purifier l'origine de ces problèmes, qui sont des souvenirs, des mémoires. Vous neutralisez ainsi l'énergie associée à une certaine personne, à un lieu ou une chose.

Dans le processus, cette énergie est libérée et est transmuée en lumière pure par la Divinité.
Et, en vous, l'espace libéré est rempli par la lumière de la Divinité. C'est pourquoi, dans Ho'oponopono il n'y a pas de faute, il n'est pas nécessaire de revivre aucune souffrance. Il importe peu de savoir le pourquoi du problème, ni d'ou vient la faute, ni son origine.

Au moment où vous remarquez en vous quelque chose d'inconfortable par rapport à une
personne, un lieu, un événement ou une chose, entamez le processus de nettoyage, demandez à Dieu :



"Divinité nettoie en moi ce qui contribue à ce problème".
 
 
Utilisez alors les phrases de cette série : 

"Je suis désolé. Pardonne-moi. Je t’aime. Je te remercie".

Quelques fois, vous pouvez seulement choisir certaines d’entre elles qui vous viennent à l’esprit à ce moment-là et les répéter. Laissez-vous guider par votre intuition.

Quand vous dites "Je suis désolé" vous reconnaissez que quelque chose (il n’importe pas de savoir quoi) a pénétré dans votre système corps/esprit. Vous demandez le pardon intérieur pour lui avoir apporté cela.

En disant "Pardonne-moi" vous ne demandez pas à Dieu de vous pardonner, vous demandez à Dieu de vous aider a vous pardonner (à vous-même).

"Je t’aime" transmue l’énergie bloquée (qui est le problème) en énergie circulante, en vous unissant à nouveau à ce qui est Divin. 

"Merci" ou  "Je te remercie" est l’expression de votre gratitude, votre foi dans le fait que tout sera résolu pour le bien de tous.

A partir de ce moment ce qui arrive ensuite est déterminé par la Divinité (votre Je Suis, Moi Supérieur), vous pouvez être inspiré à faire une certaine action, quelle qu’elle soit.

Si vous continuez à douter, persistez dans le processus de nettoyage et, quand tout sera complètement nettoyé, vous obtiendrez la réponse. Rappelez-vous que ce que vous voyez d’erroné dans l’autre existe aussi en vous, nous sommes tous Un, par conséquent toute guérison est auto-guérison. Dans la mesure où vous vous améliorez le monde aussi s’améliore. Assumez cette responsabilité. Personne d’autre a besoin de pratiquer ce processus, seulement vous.

Il n’existe aucune règle par rapport à l’ordre des phrases. Utilisez la série qui vous convient le mieux, celle qui est le plus en accord avec le moment. Vous pouvez en utiliser une ou deux. Généralement seulement "Je t’aime" apporte la solution. L’aspect principal est que nous sommes en train d’apprendre à nous mettre en rapport avec notre Subconscient, connu dans la tradition hawaïenne sous le nom d’Unihipilli. Il est responsable des mémoires, il les reçoit et les stocke, et les répète en boucle conformément à sa programmation. Il est celui que nous devons apprendre à aimer, en lui demandant pardon pour notre manque de considération et de communication. Il existe des détails sur ses caractéristiques qu’il n’est pas nécessaire d’aborder ici, mais qui sont expliqués et illustrés par la suite dans un texte du Dr. Len. L’important est de savoir que nous nous intégrons avec notre Subconscient en demandant à la Divinité de nettoyer les mémoires répétitives qui produisent les conflits, les problèmes, les blocages d’énergie, qui se deviennent des indispositions, psychiques et physiques.

Pensez les phrases à tous moments, jour après jour, maintiendra une attitude vibrante de bien-être et de compréhension, par rapport à toute chose que vous rencontrerez. Avant de sortir de la maison, demandez à Dieu : "qu’il nettoie en vous ce qui peut être la cause d’un conflit ou d’un problème au travail", (par exemple). Au cours de la journée, si vous ressentez un quelconque malaise, ou un sentiment d’inconfort que vous apporte une certaine mémoire, ou non, ne vous unissez pas à ce sentiment "malheureux" et demandez à Dieu de nettoyer les mémoires qui le produisent. Une phrase très utile peut être pensée :

"Mes mémoires je vous Aime ! Je vous remercie de l’opportunité que vous me donnez de vous libérer, et de me libérer !"

Continuez avec les phrases (ou phrase) pendant le temps que vous voulez. Le changement est remarquable.

Dans des situations difficiles, où vous pouvez vous sentir désemparé, quand les émotions sont en déséquilibre et que les pensées arrivent de façon désordonnée en produisant davantage de peine, dites la prière de Morrnah.

Prière qui couvre tout et tout le monde, comme un véritable baume spirituel :



« Créateur divin, père, mère, fils tous en un…
  Si moi, ma famille, mes parents et ancêtres
  ont offensé, ta famille, tes parents et tes ancêtres avec
  des pensées, des mots, faits et actions
  depuis le début de notre création jusqu’à aujourd’hui,
  nous demandons ton pardon…
  Fais que soit nettoyé, purifié, libéré, coupe toutes les
  mémoires, blocages, énergies et vibrations négatives
  et transmute ces énergies indésirables en lumière pure…
  Et qu’il soit ainsi fait ».


extrait du livre en deux parties : ho-oponopono-Vol N°1-fr et ho-oponopopo-Vol N°2-fr



 

Ici nous entrons dans ce qui est pour beaucoup une controverse : le besoin qu'a l'intellect, l'ego, de croire qu'il possède le contrôle des situations. Qu'il est en mesure de contrôler, diriger et obtenir des résultats à partir de situations grâce à la planification d’objectifs spécifiques. Ici nous entrons dans la question du mérite (ou non), du pouvoir du mental, des affirmations, de la pensée positive. C'est le diviseur des eaux par rapport à la tradition originelle. La différence entre Ho'oponopono Huna et Ho'oponopono Auto-Identité.

Note : Je vous invite afin de comprendre la différence entre la méthode ho'oponopono d'origine et la méthode enseignée au Dr Len par la Kahuna Morrnah Simeona, à visiter le lien suivant :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ho%27oponopono


Dans une entrevue à Saul Maraney, de l'Afrique du Sud, le Dr. Len a fait ces observations :

Le Dr. Len affirme que nettoyer en visualisant un résultat ne fonctionne pas. Mais quand vous nettoyez pour nettoyer, vous pouvez être agréablement surpris du résultat que la Divinité a choisi pour vous. Cela libère à l'Esprit Conscient de devoir prendre la décision de ce qui doit, ou pas, être nettoyé.
Rappelez-vous que toutes les mémoires sont partagées par tous. Dans la mesure où nous faisons appel au Divin pour nettoyer les mémoires qui se répètent en nous (souvenirs d'événements désagréables, de désaccords, conflits…), ces mémoires une fois neutralisées en nous, sont aussi neutralisées chez les autres.
Par conséquent, la nécessité d’arranger notre prochain, d'essayer de lui faire comprendre notre point de vue, de justifier, convertir, guérir, sont des jeux de l'Esprit Conscient qui veut contrôler les résultats.

Le Dr. Len dit : « Un des plus grands problèmes des thérapeutes, c'est qu'ils pensent qu'ils sont là pour sauver des personnes, quand en réalité ils sont là pour être nettoyés eux- Mêmes »“.

Avec Ho'oponopono nous assumons la responsabilité des mémoires que nous partageons avec les autres personnes. L'intellect n'a pas la capacité d'assimiler et d'évaluer toute l'information qui se présente par rapport à tout problème. Par conséquent nous ne savons pas ce qui arrive réellement, à aucun moment.
Quand nous disons à la Divinité « S'il y a quelque chose en moi qui fait que les autres vivent sur ce mode problématique, je veux libérer ces choses ». En libérant ces choses, nous changeons notre monde intérieur, et en contrepartie le monde entier change.

Dr. Len : « Être 100% responsable est un chemin difficile à suivre, parce que l'intellect est très insistant. Quand un problème nous apparaît, l'intellect cherche toujours quelqu'un ou quelque chose à accuser. Nous continuons à chercher en dehors de nous l'origine de nos problèmes. Nous ne percevons pas que l'origine est toujours en nous ».
Le professeur du Dr. Len, Morrnah Simeona, enseignait que « Nous sommes ici seulement pour apporter de la paix à notre propre vie, et si nous apportons de la paix à notre propre vie, tout, autour de nous, trouve son propre lieu, son propre rythme et paix », c'est tout cela qu'est Ho'oponopono.

Le Dr. Len dit que Ho'oponopono nous enseigne à ne pas être envahissant dans la vie des autres et à ne pas donner de conseils, mais quand nous expérimentons les autres personnes comme problèmes, nous devons nous demander « Qu'est-ce qui, en moi, fait que j'expérimente cela ? »
Le Dr. Len souligne que le mental ne comprend jamais les choses comme elles sont, ce qu'il reçoit est une reproduction. Le mental a une idée de comment fonctionnent les choses, mais cela n'est pas ce qui arrive réellement, parce que si le mental savait réellement ce qui arrive, nous vivrions sans problèmes.

Dr. Len : « Les décisions sont prises pour nous avant que nous décidions de les avoir, et ceci parce qu'il existe des millions de mémoires inconscientes dans nos Subconscients, et ce sont ces mémoires qui prennent les décisions pour nous. Et comme nous ne sommes pas conscients de ces mémoires, nous avons besoin de parler avec la Divinité, qui est consciente de ces mémoires, et c'est seulement la Divinité qui peut les annuler ».

Alors, d’instant en instant, en pratiquant le processus Ho'oponopono, nous annulons les mémoires dans notre Subconscient en disant au Divin : « Je ne sais pas pourquoi je vis cela, mais si j'ai un problème en commun avec ces personnes, j'aimerais le réparer ».

En accord avec le Dr. Len ; « Ho'oponopono c'est s’offrir et avoir confiance, parce que les attentes sont des travaux de l'intellect. Les attentes sont seulement des mémoires qui se répètent, et rien dans la vie n'arrive accidentellement. C'est la Divinité qui orchestre les événements, et notre travail est d'être en paix ».

« Si nous insistons pour déterminer des objectifs nous avons besoin d'être toujours en train de nettoyer afin d’accepter de lâcher et de permettre à notre vie de continuer sur le bon chemin que nous avons à suivre».
« Si nous sommes intransigeants, et avons dans notre tête un seul objectif, nous perdrons de nombreuses occasions (inspirations) qui proviennent du Divin ».

Dr. Len : « Il est impératif de comprendre que la personne qui pratique le processus Ho'oponopono ne guérit rien, et par contre, que Ho'oponopono est le procédé qui permet à la Divinité, qui a tout créé et qui sait tout sur tout, d'annuler les mémoires que nous vivons comme problèmes ».


Source : ho-oponopono-Vol N°1-fr







 


Une interview avec Morrnah Simeona et le Dr. Stan Hew Len* par Deborah King – contributeur régulier du  New Times.


"Nous pouvons faire appel à la Divinité qui connaît notre modèle personnel, pour guérir toutes les pensées et mémoires qui nous retiennent en ce moment présent ", confie Morrnah Simeona dʼune voix
douce. "Il sʼagit dʼaller au-delà des moyens traditionnels dʼaccès à la connaissance de soi-même".
Le procédé dont parle Morrnah se base sur une ancienne méthode Hawaïenne de réduction du stress (lâcher prise) et de résolution de problèmes appelée Hoʼoponopono. Le mot Hoʼoponopono signifie rendre droit, rectifier une erreur. Morrnah est Kahuna Lapaʼau originaire de Hawaï. Kahuna signifie "gardien du secret" et Lapaʼau signifie "spécialiste guérisseur". Elle fut choisie pour être Kahuna quand elle était encore enfant et reçut le don de guérir à lʼâge de trois ans. Elle est la fille dʼun membre de la cour de la reine Liliuokalani, dernier souverain des Iles dʼHawaï. Le procédé qui est maintenant révélé est la modernisation dʼun ancien rituel spirituel de purification. Il sʼest révélé tellement efficace que Morrnah a été invitée aux Nations Unies, à lʼorganisation Mondiale de la Santé et dans de nombreuses institutions pour enseigner cette méthode à travers le monde entier.


Mais comment fonctionne le Hoʼoponopono ?

Morrnah explique : "Nous sommes lʼaccumulation de toutes nos expériences, ce qui revient à dire
que nous sommes chargés de nos passés. Lorsque nous expérimentons du stress ou de la peur dans nos vies, si nous nous observions attentivement, nous pourrions nous rendre compte que la cause est en fait une mémoire. Ce sont les émotions qui sont liées à ces mémoires qui nous affectent actuellement. Le subconscient associe une action ou une personne dans le présent avec quelque chose qui sʼest produit dans le passé. Lorsque cela se produit, les émotions sont activées et le stress survient".
Elle poursuit, "Le but principal de ce procédé et de découvrir la Divinité en nous. Le Hoʼoponopono est un don plein de profondeur qui permet à chacun de développer une relation de coopération avec la Divinité à lʼintérieur de soi et dʼapprendre comment demander quʼà chaque instant, nos erreurs en pensées, paroles et actions soient nettoyées. Le procédé vise essentiellement la liberté, la complète libération du passé".
Toute mémoire liée à chaque expérience, depuis le premier moment de notre création, il y a des temps immémoriaux, est enregistrée sous forme de pensée et stockée sur le plan etherique. Cet incroyable ordinateur/enregistreur est aussi connu sous le nom de subconscient, Unihipili, ou aspect enfant à lʼintérieur de chacun de nous. Lʼenfant intérieur est tout à fait réel et représente une partie du Soi. Les autres aspects sont la Mère, identifiée aussi sous le nom de Uhane ou mental rationnel, et le Père, superconscient ou aspect Spirituel. Ils forment tous trois la famille intérieure, qui en partenariat avec le Créateur Divin forment lʼidentité de Soi. Tout être humain dans la création, toute plante, atome et molécule possède ces trois aspects et cependant chaque modèle est totalement différent.
La tâche la plus importante pour chacun est de trouver sa véritable identité et sa véritable place dans lʼUnivers. Ce procédé permet dʼaccéder à cette compréhension.


Le but du Hoʼoponopono est de :

1) Se connecter avec la Divinité Intérieure moment par moment.

2) Demander que chaque mémoire et son contenu soient purifiés. Seule la Divinité peut le faire. Seule la
Divinité peut effacer ou corriger les mémoires et les formes pensées. Puisquʼelle nous a créés, la Divinité elle seule sait ce qui se passe à lʼintérieur de nous.
Dans ce système, nul besoin dʼanalyser, de résoudre ou de sʼoccuper des problèmes. Puisque le Divin nous a créés, il suffit de se tourner directement vers Lui et de lui demander de corriger et de nettoyer ce qui doit lʼêtre.
Dans le domaine de la résolution de problèmes : le monde est une réflexion de ce qui se passe à lʼintérieur de nous. Si vous expérimentez de lʼirritation ou un déséquilibre, cʼest à lʼintérieur de vous-même quʼil faut vous tourner et non pas à lʼextérieur, vers ce qui semble causer le problème. Tout stress, déséquilibre ou maladie peut être corrigé en travaillant ainsi uniquement sur vous même. Il est important de signaler que ce système est totalement différent des autres formes de Hoʼoponopono : Dans la méthode traditionnelle tous ceux qui sont impliqués dans le problème doivent être physiquement présents pour le résoudre ensemble. Dans la méthode de Morrnah, tout peut être géré par vous et la Divinité. Vous nʼavez pas besoin de vous éloigner dʼun centimètre de vous-même pour obtenir lʼaide ou les réponses nécessaires. Personne ne pourra jamais vous donner de meilleures informations que celles que vous pourrez trouver à lʼintérieur de vous-même.

Morrnah recommande particulièrement le Hoʼoponopono à ceux qui travaillent dans les métiers du soin et de la guérison : "Il est important de nettoyer les modèles karmiques avec vos clients avant de commencer à travailler avec eux, ainsi vous ne réactiverez pas des vieilles choses entre vous. Peut-être devriez-vous ne pas travailler du tout avec cette personne. Seule la Divinité le sait. Si vous travaillez avec une personne avec qui vous ne devriez pas, vous pouvez prendre sur vous tout son problème et tout ce qui y est associé. Cela peut provoquer un épuisement. Le Hoʼoponopono propose des outils pour éviter que cela se produise".
Morrnah a souhaité que dans la société Occidentale, chacun dʼentrenous contribue à la réduction du stress. "Les Occidentaux ont les plus grandes difficultés à laisser lʼintellect de côté. Il est très difficile pour un mental Occidental dʼaccéder à lʼʼEtre Supérieur parce que dans dans les églises Occidentales, les Etres Supérieurs ne sont pas vraiment révélés". Elle poursuit : " lʼhomme Occidental est allé très loin avec son intellect , il divise et maintient les gens séparés. Ainsi lʼhomme devient destructeur parce quʼil manipule et contrôle plutôt que de laisser la force creatrice du Divin couler à travers lui, lui inspirant lʼaction juste".
Morrnah travaille avec son associé le Docteur Stanley Hew Len* qui a passé plusieurs années comme psychologue clinicien à lʼHôpital Régional de Hawaï. Il a obtenu des résultats imoressionnants en utilisant cette méthode avec les criminels psychopathes les plus dangereux et les plus violents de Hawaï. Cependant, il ne leur parlait pas, il ne demandait pas à les examiner. Il se contentait dʼécrire leurs noms et de travailler sur lui-même. Il nettoyait ses jugements, croyances, attitudes et demandait à la Divinité ce quʼil pouvait faire pour cette personne. Au fur et à mesure que ces liens et mémoires étaient nettoyés, les patients guérissaient. "La Divinité", commente Stan, "dit quʼil est temps de ramener les enfants à la maison".
[*également connu sous le nom de Docteur Ihaleakala Hew Len.]

 

Source : http://hooponoponofrance.org





L'une des choses les plus importantes que j'ai découverte grâce à l'Identité de Soi par le Ho'oponopono, c'est cette idée d'être "à 100% responsable".
Qu'est-ce que ce changement de perspective a changé dans ma vie ?
Tout !
Concrètement ça veut dire que jusque là je croyais que la plupart des problèmes qui apparaissaient dans ma vie venaient de l'extérieur, des gens, des circonstances, de mes erreurs,de...,de...
Et puis grâce au Ho'oponopono, j'ai réalisé que tout problème venait des mémoires en moi et que ce prétendu "extérieur" était juste un écran sur lequel les "mémoires" se projetaient.
Par exemple, avant, un conflit avec mon épouse semblait totalement prendre source dans "son" attitude... Accepter de penser qu'il n'y a rien à l'extérieur m'a permis de changer de point de vue et de me dire : "Quelles sont ces mémoires qui remontent en moi qui produisent ce conflit avec mon épouse ?"
A partir de là au lieu de me fâcher, de m'engager dans un drame, à chaque fois une lumière se met à clignoter dans ma tête : "Cleaning !Cleaning !Cleaning !"
Je fais donc mon Cleaning et je laisse passer en toute confiance. Du coup les conflits deviennent de plus en plus rares et brefs et ils ne laissent plus de traces. Et il en est de même dans toutes les situations de ma vie quotidienne impliquant "les autres" ou “lʼextérieur”. Une panne de voiture, un robinet qui fuit, des problèmes dʼordinateur, cette prétendue “réalité “ nʼest faite que de mémoires qui se projettent.
Et la chose merveilleuse dans la technique, c'est que je n'ai même pas besoin de me dire : "Mais pourquoi ?", "Mais comment ?", "Mais qu'est-ce qui ?".
Le Docteur Hew Len répète souvent le slogan de Nike: "Just Do it !".
En effet, il est inutile de comprendre le fonctionnement du coeur pour que le coeur batte. Il bat de lui-même parfaitement bien, j'ai juste à lui faire confiance. C'est pareil avec le "Cleaning". Je lâche prise et je laisse faire. Il me suffit juste de passer en mode "Cleaning" en utilisant le procédé qui me semble le mieux correspondre au moment... C'est comme une machine à laver... Je choisis mon mode de lavage. Jʼappuie sur le bouton et je laisse faire.

Au cours du Basic 1, à part les programmes de “lavage” très connus : "Je m'excuse", "Pardonnez-moi", "Merci", "Je vous aime", on apprend plus d'une vingtaine d'autres techniques assez amusantes qui permettent de faire du "Cleaning" une activité plutôt ludique.
Au début de ma pratique, j'avais encore tendance à penser que le "Cleaning" s'appliquait à ma relation avec les autres. En fait, grâce à cette idée de base qu'il n'y a rien ni personne à l'extérieur et que tout se passe en moi j'ai réalisé que lorsque je dis "Je vous aime", je ne parle pas aux gens "dehors", je n'essaie pas d'être "gentil" ou "spirituellement évolué", non. Tout ce que je souhaite c'est laisser partir les mémoires et les transmettre à l'Univers pour transmutation. Je m'adresse donc aux mémoires et à personne d'autre.
Donc dire "Je m'excuse" c'est simplement comme appuyer sur la touche "Effacer" d'un ordinateur.
Un problème sur l'écran de ma conscience. Hop! J'appuie sur la touche "Je m'excuse" en continu et l'Ordinateur Universel fait le travail tout seul. Pas besoin de s'inquiéter ni de se demander si ça marche.
L'intérêt de "l'Ordinateur Ho'opononopono" c'est que toutes les touches du clavier servent à effacer.
La touche "Je vous aime" est l'une de mes favorites mais dans le texte du Docteur Hew Len, "Qui prend les décisions", sont aussi décrites la touche "Merci", la touche "Eau bleue solarisée", la touche "fraises" et la touche "myrtilles”,... Il y en a plein d'autres très sympathiques dont l'usage est expliqué en détail pendant le basic 1.

Enfin avant de terminer ce petit compte-rendu de mon expérience, je voudrais revenir sur cette notion de "100% "responsabilité". En fait ça ne signifie pas "100% culpabilité".
Rien à voir. Ça ne signifie pas non plus que je dois devenir nerveux de faire mon "Cleaning".
En fait, pratiquer le “Cleaning” est aussi simple que de respirer. Lorsqu'on respire on sait qu'on respire pour soi, mais le reste, l'assimilation, les échanges physico-chimiques, pas besoin de s'inquiéter ou de "comprendre" comment faire, c'est la Vie qui s'en charge.
Pour moi, le Ho'oponopono c'est pareil, c'est devenu une sorte d'exercice qui me permet de respirer un air purifié des mémoires. Ça m'aide à vivre autant que faire se peut en état "Zéro mémoires"; l'état d'inspiration, de liberté, le Tao qui ne peut être nommé, le “Vide” dont parlait Bouddha, “lʼÉtat dʼEnfance” souvent évoqué dans les enseignement de Jésus Christ... La Paix du “Je”, au delà de toute compréhension.
 
 
 
 
Source : http://hooponoponofrance.org
 
 
 
 




Par Shakina dans Ho'oponopono le 30 Janvier 2011 à 00:48

Lʼancien enseignement hawaïen du Hoʼoponopono : le mariage
par Ihaleakala Hew Len, PH.D

John regarde le texte de son travail sur lʼécran de son ordinateur pendant quʼil tape. Un message apparaît et lui annonce quʼil vient de faire une faute. Il supprime la faute et fait la correction. Personne ne sʼattend à ce quʼil se mette à crier ou à accuser son ordinateur pour cette erreur.

Ces derniers jours, Peter a rechigné à aller à lʼécole. Cela ne lui ressemble pas. Dʼhabitude, il se lève et sʼhabille tout seul. "Le bus ne va tarder à arriver" lui rappelle sa mère. "Tu dois te préparer". Elle lui a parlé mais ne comprend toujours pas ce qui se passe. Elle ira voir son professeur.
Sa réaction est typique de celle des parents dans cette situation. Personne ne sʼattendrait à ce quʼelle cherche à lʼintérieur dʼellemême pour trouver la source du problème et sa solution.

Bill, 40 ans, a un mal de dos sévère et chronique. Il est client volontaire dans un programme dʼentrainement pour thérapeutes. "Depuis quand avez-vous mal au dos ?" demande un thérapeute. " Comment cela a-t-il commencé" demande un autre. "Avez-vous été stressé récemment ?"
demande encore un autre.
Puis, au milieu de ce déluge, une question inattendue : "Que se passe-t-il à lʼintérieur de moi qui se manifeste comme une douleur dans le bas du dos de Bill ?", "Cʼest qui, le petit malin ?", demande suspicieusement lʼinstructeur.
La responsabilité totale, tout comme lʼargent poussant sur les arbres, ça nʼexiste pas. Cela nʼarrive ni sur la surface du globe, ni dans les relations sociales, ni au sein des familles, ni au travail, ni dans les entreprises commerciales, ni dans les directions régionales ou gouvernements nationaux, ni dans les communautés religieuses et encore moins dans les milieux thérapeutiques. Ça nʼexiste pas. Malheureusement, les problèmes, les maladies et même la mort en sont le résultat.

Il existe pourtant un moyen de sortir des problèmes et de la maladie pour tout individu prêt à être 100% responsable du fait quʼil crée sa vie telle quʼelle est moment par moment. Dans lʼancienne technique Hawaïenne de guérison du Hoʼoponopono, lʼindividu demande à lʼAmour de rectifier les erreurs à lʼintérieur de lui-même. "Je suis désolé, sʼil te plait pardonnes-moi pour quoi que ce soit à lʼintérieur de moi qui se manifeste ainsi sous la forme de ce problème". La responsabilité de lʼAmour cʼest alors de transmuter alors les erreurs intérieures qui se manifestent sous la forme du problème. LʼAmour procède en effaçant et en corrigeant la faute, comme dans lʼexemple de John devant son ordinateur, mais dans la banque de données informatique de lʼesprit.

Si la mère de Pete le demande, lʼAmour va effacer dans ses pensées, lʼerreur qui se manifeste comme le problème de son fils. Dans leur travail, les thérapeutes peuvent demander à lʼAmour dʼeffacer de leur esprit les erreurs qui se manifestent comme problèmes chez leurs
clients.

Dans le mariage de la responsabilité totale et de lʼAmour, les problèmes sont résolus, la santé est restaurée et la vie régénérée.
Ceci est évoqué de manière lyrique par Shakespeare dans le Sonnet CXLVI :

" Vends tes heures de poussière sur terre en échange de temps au ciel.
Nourris-toi au dedans, et ne tʼenrichis plus au dehors.
Ainsi tu te nourriras de la mort qui se nourrit des hommes ;
et, la mort une fois morte, tu nʼauras plus rien de mortel ".
« Acquiert du temps au ciel contre des heures de poussière ,
Sois nourri au dedans, ne recherche plus les richesses extérieures,
Ainsi tu te nourriras de la mort qui se nourrit des hommes,
et la Mort une fois morte, tu nʼy succomberas plus ».

Apprenez les véritables Amour et Pardon à travers lʼancienne pratique Hawaïenne du Hoʼoponopono.
 
 
 
Source : http://hooponoponofrance.org
 








 



27/07/2011
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